Piloté par la directrice générale de l’ARTCI, Namahoua Bamba Touré et composé de 15 experts en cybersécurité et d’autres spécialistes du numérique de l’ARTCI, ce dispositif sera opérationnel 24h/7j pendant toute la durée de la CAN 2023, avec pour missions principales d’évaluer la sécurité des applications, réseaux et systèmes d’information sensibles hébergés sur le territoire national.
Il s’agira d’identifier les menaces et déterminer les risques critiques à surveiller et traiter, de détecter les incidents de cybersécurité majeurs liés à l’organisation ou susceptibles d’avoir un impact sur le bon déroulement de la CAN 2023, d’assurer la coordination du traitement en cas de cybercrise majeure, de sensibiliser et informer les populations, les usagers d’internet sur les risques de sécurité et les moyens de s’en prémunir, d’assister les services d’application de la loi, pour l’identification et la poursuite des auteurs de cyberinfractions.
Justifiant la création de cette plateforme, la directrice générale de l’ARTCIa rappelé qu’en 2018, les Jeux olympiques d’hiver de Pyeongchang en Corée du Sud, ont été la cible d’une cyberattaque par un logiciel malveillant qui a entrainé la coupure de tous les contrôleurs de domaine au sein des Datacenters liés à l’événement.
Cette situation a conduit à de sérieux désagréments notamment les spectateurs ne pouvaient plus imprimer leurs billets, les journalistes n’avaient plus accès au réseau Wi-Fi, l’Internet et les émissions TV ont été coupés et les réservations d’hôtel et les plans d’accès étaient hors service.
Namahoua Bamba Touré a également indiqué que la Coupe du monde de football au Qatar et la dernière CAN au Cameroun n’ont pas été épargnées. « Tous ces faits appellent de notre part vigilance et anticipation », a préconisé Mme Touré.
Écrit avec l'Agence ivoirienne de presse
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