Les Fennecs peuvent difficilement faire pire au stade de la Paix de Bouaké qu'au Cameroun, où ils avaient été piteusement éliminés dès le premier tour, derniers de leur groupe derrière la Côte d'Ivoire, la Guinée Équatoriale et la Sierra Leone.
Deux mois plus tard, ils étaient privés de la Coupe du monde par le Cameroun à la dernière seconde d'un barrage cruel (1-0/1-2 a.p.), un déchirement.
Depuis, Djamel Belmadi, en poste depuis 2018, a retouché son groupe autour de ses piliers, Aïssa Mandi, Youcef Attal, Riyad Mahrez, avec toujours Islam Slimani, Youcef Belaïli ou Baghdad Bounedjah.
Avec les champions d'Afrique 2019, le Burkina Faso entraîné par le Français Hubert Velud fait figure de favori du groupe. Les Étalons sont une puissance montante en Afrique et ont disputé les demi-finales de trois des cinq dernières CAN.
L'équipe de 2022 a peu changé, même si Bertrand Traoré et Dango Ouattara ont quelques soucis physiques. L'homme en forme est le défenseur Edmond Tapsoba, qui brille au Bayer Leverkusen.
La Mauritanie et l'Angola semblent un cran derrière.
Mais les Mourabitounes sont en progrès constants: eux qui ne connaissaient pas la CAN avant 2019 disputent leur troisième tournoi d'affilée.
Après le gros travail de développement opéré pendant sept ans (2014-2021) par Corentin Martins, la sélection est désormais aux mains d'Amir Abdou, l'architecte des Comores de 2014 à 2022, qui avait hissé son petit pays en 8e de finale dès sa première CAN.
Le collectif est donc solide, même si la Mauritanie manque de star. Sa meilleure individualité est peut-être Aboubakar Kamara, surnommé AK-47, qui joue à Al Jazira Abu-Dhabi.
L'Angola non plus n'a pas de joueur très connu, son étoile s'appelle "Show", surnom de Manuel Luis da Silva Cafumana, qui joue au Maccabi Haïfa. Le problème des Palancas Negras (Antilopes noires) est leur inefficacité offensive: l'Angola a enchaîné trois 0-0 à l'automne, pas de bon augure avant un premier match contre l'Algérie.
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