Centre du Mali : 16 militaires tués, selon un nouveau bilan de l'armée

Publié le 7 oct. 2021 à 16:55 Modifié le 3 juil. 2022 à 13:17

  • Centre du Mali : 16 militaires tués, selon un nouveau bilan de l'armée

Une attaque jihadiste présumée dans le centre du Mali mercredi a fait 16 morts et neuf blessés parmi les militaires maliens, a annoncé jeudi l'armée dans un communiqué, révisant à la hausse son précédent bilan de neuf morts.

Une attaque jihadiste présumée dans le centre du Mali mercredi a fait 16 morts et neuf blessés parmi les militaires maliens, a annoncé jeudi l'armée dans un communiqué, révisant à la hausse son précédent bilan de neuf morts.

 

"Le bilan côté des FAMa (forces armées maliennes, NDLR) a évolué. Nous déplorons 16 morts et 9 blessés", a indiqué l'armée malienne dans un communiqué.

 

Un convoi de l'armée malienne qui effectuait une "jonction entre les localités de Koro et Bandiagara a été la cible d'une attaque complexe à l'EEI (engin explosif improvisé) suivie de tirs nourris" vers 11H25 (locales et GMT), avait indiqué l'état-major des armées mercredi dans la soirée.

 

Il avait alors affirmé que le "bilan provisoire" s'établissait à "9 militaires morts et 11 blessés et 3 véhicules détruits", bien que des sources de sécurité et médicale maliennes aient fait état auparavant d'un bilan plus lourd.

 

Une source de sécurité avait ainsi déclaré à l'AFP que le bilan s'élevait à "16 morts et 10 blessés, dont des cas graves", parmi les militaires maliens, faisant état de pertes significatives parmi les assaillants.

 

Ce bilan avait été confirmé par une source au centre de santé communautaire de Bandiagara, soulignant que les 16 corps se trouvaient à la morgue de cette localité.

 

Il s'agit de l'attaque la plus meurtrière frappant l'armée malienne depuis celle contre un convoi le 19 août sur la route entre Boni et Douentza, également dans le centre du Mali, qui avait fait 17 morts.

 

Le 28 septembre, cinq gendarmes maliens qui escortaient un convoi d'une entreprise minière avaient péri dans une attaque dans l'ouest du Mal, revendiquée par le Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans (GSIM, ou Jnim en arabe), lié à Al-Qaïda, dirigé par le chef touareg malien Iyad Ag Ghaly.

 

Le GSIM a également revendiqué une autre attaque visant le 20 septembre un convoi d'évacuation médicale de l'armée dans le centre du pays, qui avait coûté la vie à quatre militaires maliens, ainsi qu'une embuscade le 12 septembre dans le cercle de Macina, dans la même région, dans laquelle cinq militaires avaient péri.