Le Sénégal accueille la 9ème édition du Tournoi de lutte africaine de la CEDEAO

Publié le 3 nov. 2021 à 12:01 Modifié le 1er juil. 2022 à 12:16

  • Le Sénégal accueille la 9ème édition du Tournoi de lutte africaine de la CEDEAO

Les lutteurs de dix Etats membres de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) sont attendus du 3 au 7 novembre 2021 à Dakar.

Les lutteurs de dix Etats membres de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) sont attendus du 3 au 7 novembre 2021 à Dakar, la capitale sénégalaise, pour prendre part aux compétitions de la 9ème édition du Tournoi de lutte africaine de la CEDEAO (TOLAC).

 

Ce tournoi, organisé par le Centre de développement de la jeunesse et des sports (CDJS) de la CEDEAO, a été adopté en novembre 1986 par le Conseil des ministres de la CEDEAO, rapporte un communiqué de l’organisation ouest-africaine transmis à l’AIP, lundi 1er novembre 2021.

 

La première édition du tournoi s’était tenue à Niamey, au Niger, en 2001 avec la participation de trois pays (Niger, Nigeria et Burkina Faso).

 

Pour cette 9ème édition, 10 pays sur les 15e Etats membres de la CEDEAO sont attendus à Dakar. Le Togo, le Liberia et le Cap-Vert seront les grands absents du tournoi de cette année, en plus du Mali et de la Guinée qui sont exclus de la compétition du fait des sanctions de l’organisation régionale ouest-africaine à leur encontre. D’autres partenaires issus de structures internationales de lutte basées au Pakistan, en Turquie et au Rwanda prendront également part à l’activité en tant qu’observateurs.

 

L’édition 2021 du TOLAC, qui n’a pas pu avoir lieu à Dakar en 2020, en raison de la pandémie de la COVID-19, a pour ambition de promouvoir l’intégration et le développement régionaux par le sport; de promouvoir les valeurs africaines et le développement de sports régionaux authentiques par le développement et la promotion des sports et de la culture traditionnels; de renforcer le Tournoi de lutte africaine de la CEDEAO en vue d’élever la lutte africaine sur la scène sportive mondiale et de rendre sa pratique largement internationale.

 

A ces trois premiers objectifs, s’ajoutent ceux d’enchâsser les protocoles sportifs liés à la COVID-19 et les mesures préventives dans les tournois de lutte en Afrique de l’Ouest, de participer à l’autonomisation des jeunes grâce à leur participation active aux sports, et enfin de renforcer la capacité technique des responsables et des arbitres de la lutte africaine.

 

Le TOLAC a commencé avec trois pays. Il a grandi et enregistre régulièrement la participation de 14 des 15 pays de la CEDEAO, affirmant ainsi le fait que la lutte est un sport traditionnel intrinsèque dans la région. Cette expansion est le fait d’un travail soutenu de l’organisation régionale ouest africaine couplée avec des innovations introduites le long du chemin pour développer ce sport. Le codage et la normalisation des règles et règlements techniques du TOLAC et le partenariat avec les fédérations sportives de la région ont aussi joué un rôle clé dans l’engouement que suscite, de plus en plus, ce sport au sein de la communauté.

 

Déjà inscrite dans le calendrier des Jeux de la Francophonie depuis l’édition de 2005 tenue à Niamey, la lutte traditionnelle fait l’objet d’une attention particulière au niveau du CDJS afin de promouvoir la pratique de ce sport dans l’espace CEDEAO et de lui conférer, à terme, une reconnaissance universelle par son inscription aux Jeux Olympiques (JO).

 

Il s’agit, pour le Centre de développement de la jeunesse et des sports basé à Ouagadougou, au Burkina, de développer deux facteurs essentiels que sont l’expansion géographique de la pratique de la lutte et l’élévation du niveau technique. Pour cela, le centre a conçu un programme ambitieux qui se décline suivant les quatre piliers de développement de tout sport, à savoir l’organisation des compétitions, la formation des arbitres, des entraîneurs et les supports didactiques, le renforcement des capacités des fédérations nationales et enfin la mise en place des infrastructures sportives.