Mali : L'homme suspecté d'avoir tenté de tuer le président meurt en détention

Publié le 27 juil. 2021 à 08:20 Modifié le 8 sept. 2022 à 13:07

  • Mali : L'homme suspecté d'avoir tenté de tuer le président meurt en détention

L'homme accusé d'avoir tenté le 20 juillet d'assassiner à l'arme blanche le président de transition au Mali, le colonel Assimi Goïta, et qui était depuis aux mains des services de sécurité maliens, est "décédé", a indiqué dimanche soir le gouvernement malien.

L'homme accusé d'avoir tenté le 20 juillet d'assassiner à l'arme blanche le président de transition au Mali, le colonel Assimi Goïta, et qui était depuis aux mains des services de sécurité maliens, est "décédé", a indiqué dimanche soir le gouvernement malien.

 

"Au cours des investigations (...), son état de santé s'est dégradé. Admis au CHU Gabriel Touré, puis au CHU du Point G (deux hôpitaux de Bamako, NDLR), il est malheureusement décédé", a indiqué le gouvernement dans un communiqué lu sur la télévision publique ORTM.

 

"Une autopsie a été immédiatement ordonnée pour déterminer les causes de son décès", selon le communiqué. 

 

L'assaillant, dont l'identité n'a pas été dévoilée, s'était précipité vers l'homme fort du Mali durant la prière de l'Aïd al-Adha dans la Grande mosquée de Bamako et avait tenté de lui asséner un coup de couteau au niveau du cou.

 

Le colonel Goïta, auteur de deux putschs en moins d'un an, dont celui qui a renversé le 18 août 2020 le président Ibrahim Boubacar Keïta, avait reçu immédiatement le soutien de ses gardes du corps qui avaient maîtrisé l'agresseur. Il était sorti indemne de l'attaque.

 

Son agresseur, un homme d'apparence jeune vêtu d'un jeans et d'une chemise blanche, avait été appréhendé et emmené manu militari par la Sécurité d'Etat, les services de renseignement maliens.

 

Une enquête a été ouverte "pour fait de tentative d'assassinat et d'atteinte à la sûreté de l'Etat", selon les autorités.

 

Les investigations "ont permis de mettre en évidence des indices corroboratifs des infractions sus-visées", a souligné dimanche le gouvernement.