Un peu plus tôt, un responsable policier et le représentant d'une association locale avaient fait état d'une dizaine de morts et de nombreux blessés graves.
L'explosion est survenue en début d'après-midi sur la route entre Bandiagara et Goundaka, dans le secteur de Mopti, selon une source sécuritaire. Le nouveau bilan a été confirmé par la mairie de Bandiagara.
"Nous venons de transférer neuf corps au centre de santé de référence. Et ce n'est pas terminé", avait dit à l'AFP Moussa Housseyni, de l'association des jeunes de Bandiagara. Les disparus sont tous des civils, a-t-il dit.
Quarante-sept personnes ont finalement été envoyées dans le centre de soins, selon la source hospitalière, qui parle d'un total de 53 blessés.
Le centre du Mali est un des foyers des violences et de l'activité jihadiste qui se sont propagées à partir du nord en 2012 et qui ont gagné le Burkina Faso et le Niger voisins.
Les mines et les engins explosifs improvisés (EEI) sont une des armes de prédilection des djihadistes. Ils explosent au contact d'une roue ou sont actionnés à distance.
Un rapport de la Mission de l'ONU au Mali (Minusma) arrêté au 31 août dénombrait 245 attaques aux EEI et aux mines en 2021 et 134 en 2022. Les mines et les EEI ont fait 103 morts en 2021 et 72 en 2022, dit le rapport. Elles touchent principalement l'armée malienne et la Minusma. Mais un quart des victimes sont des civils, selon le rapport.
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