"Les opérations de ratissage et de recherche menées" depuis cette attaque "ont permis d’établir le bilan suivant : 10 civils tués, 27 militaires tombés, 29 blessés dont 21 militaires, sept civils et un Volontaire pour la défense de la patrie", supplétif de l'armée, selon l'état-major qui précise que trois personnes sont "toujours portées disparues".
Les 27 militaires tués seront inhumés vendredi à Ouagadougou.
Un précédent bilan faisait état d'au moins onze soldats tués et d'une cinquantaine de civils disparus.
Le 26 septembre, un convoi de ravitaillement à destination de la ville de Djibo, capitale de la région du Sahel enclavée dans le nord du pays, avait été attaqué par des hommes armés.
Dans un communiqué publié sur les réseaux sociaux et authentifié par le centre américain SITE de surveillance des mouvements jihadistes, le Groupe de soutien à l'Islam et aux musulmans (GSIM, affilié à Al-Qaïda) a revendiqué l'embuscade.
Les convois escortés par l'armée ravitaillent des villes du nord soumises à un blocus de groupes jihadistes qui ont récemment dynamité des ponts sur de grands axes routiers.
La ville de Djibo, qui n'avait pas vu de convoi de ravitaillement routier arriver depuis une quarantaine de jours, selon le syndicat des transporteurs, a été ravitaillée mardi par hélicoptère : 70 tonnes de nourriture y ont été acheminées, selon l'armée.
Le Burkina Faso a été le théâtre d'un putsch vendredi, huit mois après un premier coup d'État.
Le capitaine Ibrahim Traoré, nouvel homme fort du Burkina Faso, a renversé le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, lui reprochant en particulier le manque de résultats dans la lutte contre les jihadistes.
Depuis 2015, les attaques régulières de mouvements armés affiliés à Al-Qaïda et au groupe État islamique (EI) ont fait des milliers de morts et provoqué le déplacement de quelque deux millions de personnes.
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