De sources sécuritaires, elles ont été retrouvées au cours d’un contrôle au poste de gendarmerie, à l’entrée de Tougouri. « C’est après vérification que nous nous sommes rendus compte qu’il s’agissait des femmes enlevées à Arbinda », a confié un officier.
Il s’agit de 66 femmes avec quatre bébés. Parmi elles, 27 ont un âge compris entre 18 et 56 ans, 39 ont entre zéro et 18 ans.
Les ex-otages ont été conduites à Ouagadougou, dans la soirée, pour l’enquête judiciaire et pour une prise en charge psychologique.
Ces femmes qui étaient parties à la recherche de nourriture ont été enlevées dans les environs d’Arbinda, dans la zone sahélienne du Burkina Faso.
L’Organisation des Nations Unies, l’Union africaine, la France, les États-Unis, entre autres, ont condamné cet enlèvement massif avant d’exiger la libération des otages.
Le gouvernement burkinabè a annoncé l’ouverture d’une enquête judiciaire, en promettant de les retrouver. Depuis 2015, ce pays ouest-africain fait face à une insurrection des groupes armés jihadistes qui ont causé des milliers de victimes et entraîné le déplacement de près deux millions de personnes.
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