Le Burkina Faso, dirigé par un régime militaire depuis l'an dernier, cherche à diversifier ses partenaires et s'est notamment rapproché de la Russie.
"Le gouvernement du Burkina Faso a signé un mémorandum d'entente pour la construction d'une centrale nucléaire", indique-t-il dans un communiqué.
"La construction de cette centrale nucléaire au Burkina Faso, a pour objectif de couvrir les besoins énergétiques des populations", poursuit le texte.
La signature de cet accord a eu lieu à l'occasion de la Semaine russe de l'énergie qui s'est tenue à Moscou, à laquelle le ministre de l'Energie du Burkina, Simon-Pierre Boussim, a participé.
Le document "vient concrétiser le souhait du président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, exprimé en juillet dernier, lors du sommet Russie-Afrique, au cours d’un entretien avec son homologue russe, Vladimir Poutine", détaille le communiqué du gouvernement burkinabè.
Fin 2020, seuls 22,5% des Burkinabè (67,4% en zone urbaine, 5,3% en milieu rural) avaient accès à l’électricité, selon des chiffres de la Banque africaine de développement.
Le Burkina Faso est gouverné par le capitaine Ibrahim Traoré, arrivé au pouvoir par un coup d'Etat, en septembre 2022, le deuxième en huit mois.
Depuis son arrivée au pouvoir, le Burkina s'est éloigné de la France, partenaire historique et ancienne puissance coloniale, en obtenant notamment le départ des soldats français de son sol en février.
Dans sa recherche de nouveaux alliés, Ouagadougou s'est notamment rapproché de Moscou.
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