Noureddine Valentin Bongo, fils et conseiller du chef d'Etat, Ian Ghislain Ngoulou, directeur de cabinet d'Ali Bongo, Mohamed Ali Saliou, directeur de cabinet adjoint, Jessye Ella Ekogha, conseiller spécial et porte-parole de la présidence gabonaise, Abdul Hosseini, conseiller de la présidence, ainsi que de dirigeants du Parti démocratique gabonais (PDG), ont été mis aux arrêts, selon cette déclaration.
Selon le porte-parole du CTRI, Noureddine Valentin Bongo a été arrêté pour haute trahison contre les institutions de l'État, détournements massifs des deniers publics, malversations financières internationales en bande organisée, faux et usage de faux, falsification de la signature du président de la République, corruption active, trafic de stupéfiants.
« Une enquête sera commise par les autorités compétentes et les concernés répondront de leurs actes », ajoute-t-il.
Il a également annoncé l'annulation des élections générales du 26 août, la fermeture de toutes les frontières jusqu'à nouvel ordre et la dissolution de toutes les institutions de la république.
Pour rappel, ces développements sont intervenus peu après que le Centre gabonais des élections (CGE), avait confirmé la victoire du président sortant, Ali Bongo, qui a recueilli 64,27 % des suffrages et a ainsi officiellement été réélu pour un troisième mandat.
Président de la République depuis 2009, Ali Bongo Ondimba, avait succédé à son père, Omar Bongo Ondimba, décédé le 8 juin de la même année après 42 ans, à la tête du pays.
Tous les commentaires 0
CONNECTEZ-VOUS POUR COMMENTER
VIDEOS