La juridiction n'a pas encore indiqué de nouvelle date pour la condamnation ou l'acquittement d'Al Hassan Ag Abdoul Aziz Ag Mohamed Ag Mahmoud, dit Al Hassan, accusé de torture, viols et esclavage sexuel commis dans le contexte de mariages forcés, et de destruction de mausolées à Tombouctou, surnommée "la Perle du désert".
"Compte tenu de l'état de santé actuel du juge Antoine Kesia-Mbe Mindua, président de la Chambre, temporairement indisponible, la Chambre n'a d'autre choix que d'annuler l'audience précédemment prévue" le 18 janvier, a-t-elle annoncé dans un communiqué.
"La Chambre transmettra des informations mises à jour dans les plus brefs délais", a-t-elle ajouté.
Le procès de ce ressortissant malien âgé de 46 ans s'était ouvert en 2020.
Sous le joug jihadiste, une vague de destructions s'est abattue en 2012 et 2013 sur Tombouctou, fondée à partir du Ve siècle par les tribus touareg et surnommée "la ville des 333 saints" pour le nombre de sages musulmans qui y sont enterrés.
Al Hassan est le deuxième jihadiste malien jugé par la CPI pour la destruction des sanctuaires de Tombouctou, un site inscrit par l'Unesco au Patrimoine mondial de l'humanité. La cour a condamné en 2016 Ahmad Al Faqi Al Mahdi à neuf ans de prison, et réduit sa peine de deux ans en appel en 2021.
Tous les commentaires 0
CONNECTEZ-VOUS POUR COMMENTER
VIDEOS