"Cet arrêté qualifiant le niveau de risque influenza aviaire hautement pathogène est pris suite à la mise en évidence d'une dynamique d'infection dans l'avifaune sauvage migratrice dans les pays voisins et vise à renforcer les mesures de surveillance et de prévention", est-il précisé dans le JO.
Il existe en effet une "possibilité de diffusion du virus par ces oiseaux migrateurs, de passage sur le territoire français métropolitain", indique la publication.
Le risque épizootique auquel sont exposés les volailles et autres oiseaux captifs en cas d'infection des oiseaux sauvages par un virus de l’influenza aviaire hautement pathogène (IAHP) est classé en trois catégories, "négligeable", "modéré" et "élevé".
Ce risque avait été abaissé à "négligeable" fin avril 2024. Avant cela, la France était restée en niveau de risque "élevé" à compter de début décembre 2023.
L'épizootie de grippe aviaire, qui sévit plus largement en Amérique, en Europe, en Afrique et en Asie, a touché la France de 2015 à 2017 puis quasiment en continu depuis fin 2020. Le pays a euthanasié des dizaines de millions de volailles ces dernières années. Les pertes économiques se chiffrent en milliards d'euros.
Pour casser cette spirale, la France a décidé de rendre obligatoire la vaccination dans les élevages de plus de 250 canards (hors reproducteurs) fin 2023. La campagne de vaccination 2024-2025 a débuté le 1er octobre dans l'Hexagone.
La France est le seul pays d'Europe à vacciner des animaux d'élevage contre la grippe aviaire, une démarche qui lui a fermé - au moins provisoirement - des marchés à l'export, comme le Japon.
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