La police de l'Etat de Benue (centre-est) a annoncé "la libération des 20 étudiants de l'Université de Maiduguri et de l'Université de Jos qui avaient été enlevés par des hommes armés la semaine dernière", dans un communiqué diffusé dans la nuit de vendredi à samedi, sans donner plus de détails.
Ces étudiants en médecine, qui se rendaient à une convention médicale dans l'Etat de Benue, avaient été enlevés le 15 août alors que le pays le plus peuplé d'Afrique est confronté à une résurgence importante des enlèvements contre rançon à cause de la sévère crise économique qu'il connaît et qui pousse de plus en plus de Nigérians vers la criminalité.
Le secrétaire général de l'Association nigériane des étudiants en médecine (Nimsa), Fortune Olaye, a confirmé à l'AFP la libération des étudiants désormais "en sécurité".
"Nous leur avons parlé au téléphone", a-t-il déclaré à l'AFP tard vendredi.
"Aucune rançon n'a été versée", a affirmé le porte-parole de la police nationale sur X samedi matin, ajoutant que les étudiants "ont été sauvés de manière tactique et professionnelle".
Depuis 2022, la loi nigériane interdit de verser de l'argent aux ravisseurs mais de nombreuses familles indiquent ne pas faire confiance aux autorités et estiment ne pas avoir d'autre choix que verser les rançons réclamées.
Les chiffres sur les enlèvements sont peu fiables en l'absence de signalement de tous les cas.
Le cabinet de conseil nigérian SBM Intelligence a déclaré en avoir enregistré 4.777 entre l’arrivée au pouvoir du président Bola Ahmed Tinubu en mai 2023 et janvier 2024.
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