Dans son discours, Dangote a mis en avant les atouts considérables de l’Afrique : une population jeune, des ressources minérales abondantes, 65% des terres cultivables mondiales, et 10% des réserves d’eau douce renouvelables. Selon lui, ces ressources présentent des opportunités sans précédent pour une croissance inclusive et durable.

"Nous avons une opportunité unique de transformer notre continent en utilisant notre potentiel humain et nos ressources naturelles", a affirmé Dangote. "Mais pour y parvenir, nous devons dépasser les obstacles qui nous freinent, tels que les infrastructures insuffisantes, les crises économiques, et les défis politiques".

La retraite a été une plateforme pour discuter des moyens de surmonter ces obstacles et de promouvoir l'Afrique comme une destination d'investissement viable. Les participants, incluant des figures de proue comme Paul Kagame, Ellen Johnson Sirleaf, et Olusegun Obasanjo, ont convenu de plusieurs initiatives pour renforcer la collaboration entre le secteur privé et les politiques publiques.

Les propositions incluent la ratification du protocole sur la libre circulation des personnes, le lancement d’un Pacte sur l'égalité du genre, et des efforts pour réduire les coûts logistiques à travers le continent. Les dirigeants présents ont également souligné la nécessité d'améliorer l'accès à Internet et de soutenir des politiques favorisant un environnement d'investissement plus stable.

"Il est de notre responsabilité collective de transformer l’Afrique", a ajouté Dangote avant de conclure en disant que "nous devons agir de manière décisive et mettre en œuvre des solutions concrètes pour avoir un impact tangible. Cette retraite est une première étape cruciale vers cet objectif".

La retraite de la Renaissance africaine (African Renaissance Retreat) à Kigali marque ainsi un tournant potentiel dans les efforts visant à résoudre les défis structurels de l'Afrique et à promouvoir un avenir prospère pour le continent.