Ce projet qui s’inscrit dans le cadre du Programme national d’investissement agricole, de deuxième génération (PNIA 2), favorisera l’essor d’une agriculture durable, compétitive, résiliente et créatrice de richesses équitablement partagées dans ce secteur qui regorge 2,5 millions d’acteurs pour la plupart des femmes.
M.Adjoumani a précisé que ce sont plus de 400 sous projets émanant des promoteurs individuels, groupements ou coopératives structurés ou non et plus de 150 Petites et moyennes entreprises (PME) agricoles qui bénéficieront directement de ces subventions.
«Le Fonds à coût partagé doit vous permettre d’atteindre un niveau de maturité nécessaire pour accéder au mécanisme classique de financement développé par les institutions financières, banques et microfinances. Cette approche permettra également d’assurer l’inclusion financière des segments les plus vulnérables des chaines de valeur vivrières », a expliqué le membre du gouvernement aux bénéficiaires.
Il a relevé que l’une des composantes de ce projet est d’accorder une priorité majeure à l’intégration des jeunes et des femmes qui bénéficieront d’un encadrement particulier dans le processus de professionnalisation de leurs activités.
Pour la première phase, un montant de 13,5 milliards de francs FCFA a été octroyé par le projet de façon gratuite sous forme de subvention directe, orientée vers l’expansion des activités, l’amélioration du plateau technique des investissements en cours, la consolidation des activités.
En plus, les acteurs bénéficient d’un accompagnement pour la recherche de débouchés, pour la gestion de leurs affaires ou pour l’optimisation des systèmes de production.
La part belle est faite aux jeunes et aux femmes qui seront financés à hauteur de 90% du coût de leurs activités si leurs sous-projets se situent entre 0 et 54 millions FCFA et entre 54 et 270 millions FCFA. Les 10% comme quote-part permettront d’apprécier la motivation ou l’engagement de cette frange de la population vulnérable.
Pour la bonne marche de ce projet, le ministre d’Etat a appelé toutes les parties prenantes à éviter les blocages, les ingérences personnelles et les malentendus promettant d’être lui-même sur le terrain, à travers des visites inopinées.
La directrice des opérations de la Banque mondiale en Côte d’Ivoire, Coralie Gevers a exhorté les acteurs du vivrier à s’approprier le projet.
Des engins roulants (véhicules et motos), du matériel informatique et équipement de bureaux ont été remis aux entités en charge de l’opérationnalisation dudit projet.
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