« Le CNRA est une institution transversale, parce que nos fonctions couvrent plusieurs domaines d’activités. Et c’est pourquoi nous sommes importants au projet de transformation de l’agriculture. D’ailleurs, nous occupons tous les maillons de la chaîne de valeur de l’agriculture », a-t-il justifié, soulignant que le CNRA était dans un passé récent placé sous la tutelle du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique.
« Aujourd’hui dans la phase de restructuration du CNRA, le gouvernement a jugé nécessaire qu’il fallait nous mettre sous la tutelle du ministère de l’Agriculture et du Développement durable parce que depuis les années 90, le trépieds qui a avait été identifié pour dynamiser tout ce secteur et les services agricoles était constitué de trois institutions, CNRA, l’Agence nationale d’appui au développement rural (ANADER) et le Fonds interprofessionnel pour la recherche et le conseil agricole », a expliqué Pr Sangaré.
Depuis 2015, des travailleurs du CNRA rencontraient des difficultés salariales et des chercheurs percevaient difficilement leurs primes. Aujourd’hui, ce n’est qu’un vieux souvenir selon des responsables syndicaux qui se réjouissent de la décision du gouvernement de placer le CNRA sous la tutelle du ministère de l’Agriculture et du Développement durable.
Le CNRA a été créé en 1998 suite à la dissolution de plusieurs structures de recherche (IDEFOR, IDESSA CIRT) dans le but de mieux coordonner la recherche agronomique et obtenir de meilleurs résultats. Ce centre regroupe ainsi plusieurs sites répartis sur l’ensemble du territoire national. Chaque site se compose d’un ensemble de stations de recherche rattachées administrativement à une direction régionale.
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