« Défis et opportunités de la traçabilité dans la filière cacao en Côte d’Ivoire » c’est le terme autour duquel les acteurs de la société civile ivoirienne et européenne ont planché pour réfléchir à travers le projet « Renforcement de la société civile pour la durabilité et la bonne gouvernance de la filière cacao en Côte d’Ivoire ».
Selon Bakary Traoré, directeur exécutif de l’ONG IDEF, l’objectif est de mettre une plateforme en ligne pour une meilleure traçabilité du cacao.
Pour lui, il faut la mise en place d’une feuille de route et une note, pour disposer d’un ensemble de propositions concrètes.
« Nous voulons un système de traçabilité le plus efficace et le plus robuste possible en Côte d’Ivoire dans la filière cacao », a fait savoir Stéphane Brossard, chef de l’équipe croissance inclusive durable à la délégation de l’Union Européenne.
Il n’a pas manqué de réaffirmer l’engagement de l’Union Européenne dans cette mission, parce que selon lui, elle est convaincue que c’est la manière la plus efficace de respecter ses engagements environnementaux. Aussi, essayer de faire en sorte que sa consommation soit la mieux tracer possible, avec le moins d’impact négatif à travers le monde.
Plusieurs panels ont été animés, pour mieux porter la réflexion et avoir une contribution inclusive, des acteurs de la filière.
Des orientations et recommandations issues des échanges vont également servir à la diffusion d’une note d’information, qui va permettre aux différents acteurs de la filière de mieux comprendre l’état actuel de la traçabilité du cacao, ainsi que les défis techniques, financiers, règlementaires et organisationnels.
Cofinancé par l’Union Européenne et le Consortium INKOTA, le projet est prévu sur 3 ans (mai 2023 - avril 2026), en s’appuyant sur l’existence de la "Plateforme ivoirienne pour le cacao durable".
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