Le SARA 2023 a vu également la participation de 862 entreprises et organisations exposantes avec 80 conférences, panels et ateliers ainsi que la présence de 400 000 visiteurs.
Ce bilan a été présenté par Noun Coulibaly, Directeur de Cabinet du Ministère de l’Agriculture et du Développement durable, au Premier ministre ivoirien, Patrick Achi, au cours de la cérémonie de clôture qu’il a présidée.
Au vue de cette performance, le chef de Gouvernement a déclaré que "c’est un succès exceptionnel, une fierté nationale".
Une occasion pour lui de traduire sa gratitude à l’endroit de l’Ambassade du Royaume des Pays-Bas, pays à l’honneur et modèle d’émergence agricole.
Le Premier ministre Patrick Achi reste convaincu que les techniques durables et innovantes utilisées pas les Pays-Bas, premier exportateur de produits agricoles dans le monde, sont une source d’inspiration pour tous les acteurs et participants du SARA 2023.
A l’en croire, le SARA, après 4 années d’interruption, a retrouvé tout son visage d’antan et cette sixième édition a été l’occasion de faire trois observations.
Il s’agit du fait que les Etats africains disposent d’un secteur agricole performant, résilient et innovant, à la fois compétitif et créateur de richesses et qui bénéficie de la mobilisation des tous les partenaires publics, privés, nationaux et internationaux.
Et ce, aux fins d’accélérer le développement d’une agriculture insérée dans le segment des plus rémunérateurs de la chaîne des valeurs mondiales.
"Oui l’Afrique n’a pas vocation à être un simple producteur de matières premières agricoles. Les pays africains doivent produire ; transformer, consommer chez eux leurs richesses et les importer. Car, la réussite de la transition des économies africaines, c’est davantage de consommation locale", a clamé Patrick Achi.
Par ailleurs, les recommandations du SARA 2023 ont été dites par Sidi Touré, ministre des Ressources animales et Halieutiques.
Dans l’ensemble, il a mis l’accent sur les productions végétales relativement au Programme National d’Investissement Agricole de deuxième génération (PNIA 2), qui, en cours depuis 2018, s'étend jusqu'en 2025 et jouant un rôle crucial dans la résilience de l'agriculture ivoirienne face aux chocs mondiaux récents.
Il a évoqué les ressources animales et halieutiques avec la nécessité de mettre en place des unités de production aquacoles (alevins et poissons marchands) et de production de produits d’élevage de ruminants à travers des Partenariats Publics Privés sur les ranches et stations.
Il a ajouté le besoin de transformation et de distribution qui sont des secteurs d’opportunité notamment : la mise en place d’unités de production de volailles (poussins d’un jour et œufs).
Il n’a pas omis le secteur des eaux, des forêts et de l’environnement et les autres secteurs impactant le développement agricole.
"L’atteinte de nos objectifs exige une forte implication de la société civile, des collectivités territoriales, de la communauté scientifique et du secteur privé. A cet effet, les espaces de dialogues inclusifs seront renforcés pour permettre une co-construction des initiatives de développement durable", a indiqué Sidi Toure, ministre des Ressources animales et Halieutiques.
L’un des temps forts de cette cérémonie de clôture a été la présentation des trois lauréats du concours Hackathon, qui a montré comment les jeunes pouvaient utiliser les possibilités technologiques du numérique pour accompagner le secteur agricole à relever ses défis.
Ayant eu pour thème : "L’Agriculture africaine face aux défis des chocs internes et externes. Quelles innovations structurelles pour améliorer les secteurs agricoles et garantir la souveraineté alimentaire", l’édition 2023 du SARA referme ses rideaux sur la volonté d'engager et de maintenir un dialogue ouvert avec tous les partenaires sur les sujets liés au développement agricole, la sécurité alimentaire et la protection des ressources naturelles et de l'environnement.
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