La qualité déterminant le prix, selon le coordonnateur national des filières coton, anacarde, mangue et foresterie de l’ANADER, Soro Klotioloma, il a exhorté les paysans producteurs de noix de cajou à réaliser une production de meilleure qualité.

« Si vous avez un produit de bonne qualité, vous le vendez aisément et à un bon prix », a relevé M. Soro, qui a, lors de sa présentation, précisé que l’anacarde de bonne valeur s’obtient après que la récolte ait été bien séchée et bien triée.

En dehors de ces deux étapes clefs, le spécialiste a ajouté que la bonne pratique exige de nettoyer la plantation et ses alentours deux fois par an, séparer l’amande de la pomme avec une ficelle deux jours maximum après la chute du fruit, sécher les graines sur claies, les trier, les conserver dans les sacs jutes avant de les stocker sur des palettes dans un magasin aéré et étanche.

Ainsi la qualité est assurée et le producteur peut se garantir un revenu satisfaisant, a achevé Soro Klotioloma.

La cérémonie, qui a été présidée par le sous-préfet de Gbon, Koffi Koffi Modeste, lui a permis de reconnaître que « cette séance de sensibilisation va permettre aux producteurs d’anacarde d’atteindre le niveau de qualité souhaitée », donc contribuer à l’épanouissement des acteurs de la filière.

Le vœu du président de la République, selon M. Koffi, est l’amélioration des revenus des paysans pour des meilleures conditions de vie. Dans ce sens, il a salué l’initiative de l’ANADER et s’est réjoui de la mobilisation des producteurs, tout en leur demandant de s’approprier les recommandations qui leur ont été adressées.

Propriétaire d’une plantation de vingt hectares d’anacardier à Zanasso 1, Konaté Brahima a trouvé la formation enrichissante et a reconnu que depuis quatre ans qu’il la suit, sa production ne cesse de grimper.

La Côte d’Ivoire est le premier producteur mondial de noix brute de cajou depuis 2015 et elle compte conserver ce rang. Sa production en 2022 est estimée à plus d’un million de Tonnes.