Il s'agit, à travers ce partenariat de produire et fournir des boutures saines des variétés de manioc « Tinandjo », « Es Sakpal » et « Samanké », rares et connues pour leur qualité dans la production d’Attiéké, met traditionnel ivoirien à base de manioc. Il permettra aussi la formation des producteurs et multiplicateurs de semences aux bonnes pratiques agricoles et à la reconnaissance des symptômes des maladies du manioc.
Prof. Justin Pita a remercié l'ADFMA pour la confiance placée en sa structure en promettant de toujours mieux faire pour accompagner les producteurs.
"Nous allons nous mettre immédiatement au travail pour produire le nombre de boutures saines requis à mettre à la disposition des producteurs", a-t-il indiqué
L’ADFMA a indiqué l’importance de la recherche dans le domaine agricole et salué les actions en faveur de la filière manioc.
"Partout où nous allons, les cultivateurs nous montrent l'application que vous leur avez donnée pour diagnostiquer les maladies dans leurs champs de manioc. Cela montre que nous ne nous sommes pas trompés de partenaire. Il y a une chose plus grande que la connaissance, que le fait d'être chercheur, il y a la moralité et la mentalité. L'ADFMA a décidé de marcher avec ceux qui comme nous veulent faire avancer l'agriculture en Côte d'Ivoire, en commençant par le manioc", a fait savoir M. Yedoh.
L’ADFMA est un instrument professionnel au service des acteurs de la filière manioc, né en 2014 à la faveur du Programme de productivité agricole en Afrique de l’ouest (PPAAO). Ses membres sont répartis sur les 31 régions et les deux Districts autonomes de la Côte d’Ivoire. Son objectif principal est d’assurer l’organisation, le développement et la promotion de la filière manioc en Côte d’Ivoire.
Le Centre régional d’excellence Central and West African Virus Epidemiology (WAVE), pour les phytopatogènes transfrontaliers a été créé en 2015 grâce à un financement de la Bill & Melinda Gates Foundation et le Foreign & Commonwealth Development Office. Avec son siège en Côte d’Ivoire, au sein de l’Université Félix HOUPHOUËT-BOIGNY, il contribue à une meilleure gestion des maladies des plantes cultivées dans 10 pays d’Afrique de l’Ouest et du Centre, notamment le Bénin, Burkina Faso, Cameroun, Côte d’Ivoire, Gabon, Ghana, Nigeria, République Démocratique du Congo, Sierra Leone et le Togo.
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