"Nos productions sont stockées dans les maisons parce qu’il n’y a même pas d’acheteurs sérieux et quand le besoin d’argent est fort, nous sommes obligés de vendre à 150 francs CFA le kilogramme de noix brute de cajou", a déclaré dépité François Koné Fanhiry (47 ans), producteur d’anacarde à Niakara.
Comme lui, Innocent Ouattara (53 ans), planteur d’anacarde dans la localité, a plaidé auprès des élus locaux, des cadres et surtout du Gouvernement ivoirien pour une "solution urgente" face à la mévente des récoltes de noix de cajou dans le département de Niakara, au titre de la campagne de commercialisation 2023.
"Qu’on nous trouve un acheteur pour l’enlèvement de nos produits au prix homologué par le Gouvernement", a-t-il plaidé dans un entretien avec l’AIP.
Des opérateurs de la filière anacarde de Niakara, interrogés par l’AIP, au nombre desquels OTD (53 ans), ont évoqué un manque de financement en vue de résorber le cauchemar que vivent les producteurs de Niakara cette année.
"S’il y a de l’argent, on peut acheter les noix de cajou sans aucun souci, mais hélas !", a-t-il déploré.
Pour la campagne de commercialisation 2023, le prix bord champ plancher obligatoire du kg de noix brute de cajou bien séchée et bien triée, ne comportant aucune matière étrangère, est fixé à 315 FCFA contre 305 FCFA pour la campagne 2022, soit une hausse de 10 FCFA, avait annoncé le ministre d’État, ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Kobenan Kouassi Adjoumani, lors d’une conférence de presse, le 03 février à Abidjan, rappelle-t-on.
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