Ces tarifs, annoncés à la suite de la réunion du 24 septembre 2024, sont appliqués à tous les acteurs de la filière. Ils sont nets de toute charge, à l'exception des cotisations professionnelles.
Avec cette annonce, la filière entend renforcer la stabilité de son marché tout en maintenant un cadre réglementaire clair.
Les planteurs et usiniers devront ainsi se conformer à ces nouvelles directives tarifaires, qui sont en vigueur dès le mois d'octobre 2024.
Le secteur, en pleine croissance, espère ainsi attirer de nouveaux investissements pour moderniser les infrastructures de production et soutenir les efforts d'exportation.
La Côte d’Ivoire est le deuxième producteur africain de régimes avec environ 1.800.000 tonnes par an. Elle occupe cette position juste après le Nigéria, avec lequel elle assure l’essentiel des 4% de part de marché mondial fournit par l’Afrique.
La Côte d’Ivoire reste compétitive dans la filière au plan continental, grâce à un verger de 210.000 hectares, dont 160.000 hectares de plantations villageoises (PV) et 50.000 hectares de plantations industrielles (PI). La filière, selon les chiffres des organisations professionnelles, brasse un chiffre d’affaires d’un peu plus de 500 milliards de F CFA et fait vivre 2 millions de personnes avec 200.000 emplois réguliers. La production de l’huile de palme représente 3,13% du PIB ivoirien.
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