C'est au Sofitel Hôtel Ivoire d'Abidjan qu'a eu lieu la cérémonie de lancement du SARA 2025. Ce marché qui se tient tous les 2 ans, est devenu un évènement incontournable pour tous les acteurs des filières agricoles et d'élevage. Ce sont des moyens financiers colossaux qui sont décaissés pour son organisation. Pour Nouhoun Coulibaly, Directeur de Cabinet du Ministère d'État, Ministère de l'Agriculture et du Développement Rural, souligne que le SARA doit s'autofinancer.

Cette édition, un concours entre les conseils régionaux mettra en valeur leurs projets agricoles.

Un hackathon professionnel, élaboré en partenariat avec des experts techniques, sera également au programme. Après les succès des éditions précédentes, les organisateurs visent à mobiliser des solutions innovantes pour le développement du secteur.

Le SARA 2025 mettra en place un espace BtoB pour favoriser les échanges entre porteurs de projets et investisseurs. L'objectif est de présenter l'ensemble de la chaîne de valeur de l'agroalimentaire et d'inspirer les visiteurs à contribuer au développement du secteur.

Agara Yao, directeur des projets institutionnels chez Voodoo Group, annonce la participation de 800 exposants, tout en précisant que les premiers inscrits bénéficieront d'emplacements stratégiques. Par ailleurs, le Commissaire Général du SARA, André Kouassi Kouakou, souhaite encourager les jeunes en leur présentant des modèles de réussite dans l'agriculture, un secteur souvent perçu comme pénible.

Comme les Pays-Bas en 2023, c'est la Chine qui est le pays invité de la 7e édition. Ce choix met l'accent sur l'importance d'apprendre des avancées chinoises dans les systèmes agroalimentaires intégrés. La crise sanitaire de la Covid-19 a révélé la dépendance aux importations d'intrants agricoles, renforçant la nécessité de bâtir des systèmes résilients et autonomes en Afrique.

Aussi, avec plus de 2 000 milliards de francs CFA investis dans le secteur en 2024, le SARA entend poursuivre cette dynamique. Les intentions d'investissement annoncées après chaque édition témoignent de l'attrait croissant de l'agriculture ivoirienne.