Selon le commissaire général adjoint du festival, Fadel Koulaï, le sens voulu en initiant ce festival était de vivre et pratiquer réellement la cohésion sociale entre les peuples qui vivent à Duékoué. «Mieux, notre objectif était de réunir, de rassembler tous les peuples, autochtones, allogènes comme étrangers vivant à Duékoué. C’est le creuset de la pratique de la cohésion sociale», a fait savoir M. Koulaï.
Pour ce faire, soutient-il, de grosses pointures de la musique ivoirienne ont été invitées à savoir, Mawa Traoré, Adeba Konan, Kolobi de Guitro, Sam Soro (du Burkina Faso), avec en guest stars Meway, parrain du festival, Yabongo Lova, Mister Johnny, etc.
Duékoué Agboohi a fait la part belle à la culture wê, selon le commissaire général adjoint. Toujours selon lui, sur les trois jours qu’a duré le festival, il y a eu toutes les danses du terroir, notamment le Kêbê (danse guerrière), le Gôlouê (Masque des femmes), le Sahégnrou (danse des femmes) et bien d’autres danses et activités caractérisant le peuple Wê.
Fadel Koulaï a indiqué que le choix du village-quartier de Guitrozon était tout un symbole, laissant entendre qu’il va absolument venir dans ce village symbole et permettre à toutes les autres cultures de la ville de Duékoué, de se retrouver pour briser les poches de méfiances qui subsistent encore dans les cœurs et esprits des populations locales.
Le maître d’ouvrage de la première édition de Duékoué Agboohi est Ange Ricky Gonhi, commissaire général, fils et cadre de Guitrozon. Ce village-quartier qui a été le théâtre d’atrocités pendant les crises sociopolitiques successives ayant secoué la Côte d’Ivoire, entre 2000 et 2011.
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