« Pour la première fois depuis plus de 10 ans, le gouvernement suisse va affecter un montant considérable à la conservation du patrimoine. Et son choix s’est porté sur la Côte d’Ivoire. Nous allons donc co-financer la construction et l’équipement du premier musée archéologique de Côte d’Ivoire », a déclaré Anne Lugon-Moulin.
Se réjouissant de cet accord qui selon elle, marque un tournant significatif dans la préservation du patrimoine culturel ivoirien, elle a précisé qu’il se fera sous l’égide d’un partenariat public-privé, entre les deux parties, sous la houlette de l’entreprise Ivoire Hydro Energy SAS.
« Nous signons de tels accords uniquement avec les pays ayant ratifié la convention de l’UNESCO, concernant les mesures à prendre pour interdire et empêcher l’importation, l’exportation et le transfert de propriété illicites des biens culturels », a-t-elle souligné.
En outre, ce projet vise à créer un cadre de formation pour les étudiants de la faculté d’archéologie de l’université Félix Houphouët-Boigny de Cocody, avec un accès centralisé et sécurisé à des pièces couvrant une large partie de la riche histoire de la Côte d’Ivoire.
Pour sa part, la ministre de la Culture et de la Francophonie, Françoise Remarck, a exprimé la gratitude du président Alassane Ouattara envers la Suisse pour ce financement dédié à la sauvegarde et à la valorisation du patrimoine archéologique ivoirien. « Merci pour cet appui stratégique et l'engagement », a-t-elle dit.
Pour rappel, depuis plusieurs années, la Suisse s’est fortement accentuée sur l’Afrique du Nord, le Moyen-Orient et l’Amérique du Sud. Et la Côte d’Ivoire est le premier pays d’Afrique subsaharienne, à accueillir ce projet.
Les travaux de construction du musée, sont prévus pour 2024. Il promet offrir une collection variée, couvrant l'histoire de la Côte d'Ivoire du paléolithique à l'époque coloniale.
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