Le 4 octobre, le président Emmanuel Macron accueillera près d'une centaine de chefs d'Etat et de gouvernement pour le 19e sommet de la Francophonie, au château de Villers-Cotterêts, dans le nord-est de la France. Il y avait inauguré il y a un an la Cité internationale de la langue française.

Le 5 octobre, les travaux se poursuivront à Paris, au Grand Palais.

Le dernier sommet de ce genre accueilli par la France avait eu lieu en 1991 au palais de Chaillot, dans la capitale.

Pour préparer ce rendez-vous, le chef de l'Etat reçoit mercredi soir au palais de l'Elysée, à l'occasion de la Journée internationale de la Francophonie, la secrétaire générale de l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF), la Rwandaise Louise Mushikiwabo.

Parallèlement, les organisateurs vont lancer mercredi un Festival de la Francophonie fort d'une centaine de projets, en partenariat avec 40 pays et plus de 400 structures en France et à l'international. Objectif: "donner à voir l'effervescence de la créativité francophone dans tous les domaines, culturel économique, technologique et sociétal", selon la présidence française.

Il s'agit d'illustrer le thème du sommet d'octobre, "créer, innover, entreprendre en français". Avec un fort accent économique: un "salon des innovations en français" sera ainsi organisé à Paris à la Station F, plus grand incubateur de start-up au monde.

La présidence française dit vouloir profiter de ces six mois pour "célébrer la Francophonie comme une force de transformation du monde", source de "solutions pour le monde face à des défis globaux", et "incarnée" par "des figures inspirantes".

L'OIF compte 54 pays membres, sept membres associés et 27 observateurs. Selon le dernier rapport 2022, 321 millions de personnes dans le monde sont francophones, en augmentation de 7% par rapport à 2018.

Mais cette hausse est surtout due à la démographie africaine. La langue française recule sur le continent européen, ainsi que dans les organisations internationales, au profit de l'anglais.