« Le numérique n’est pas fait pour affaiblir le secteur des arts et de la création. C’est un outil qui va aider les générations futures à pouvoir vivre autrement avec les arts. Il faut que les populations prennent le train des arts numérique, car ces outils vont participer pleinement à la dynamique de la création partout dans le monde », a dit Henri N’Koumo.
Pour lui, ces rencontres constituent un programme assez important pour toutes les personnes qui sont le domaine des arts et de la culture. Aujourd’hui, l’intelligence artificielle et ses dérivées animent beaucoup de dialogue et des débats et le ministère de la Culture a décidé de ne pas rester en marge. Il s’est dit satisfait de cette initiative et a encouragé les populations à profiter de cette tribune.
« Les RIANA 2024 ne sont pas seulement une célébration de l’art numérique et de l’intelligence artificielle, c'est aussi un engagement vers un avenir avec lequel la technologie et la créativité fusionnent pour ouvrir de nouvelles voies d’expression artistique », a fait savoir Jacobleu, commissaire général de l’événement.
Il souligne que l’objectif est d’inspirer et éduquer, en offrant à un public varié, des professionnels aux amateurs d’art, une fenêtre sur le potentiel illimité de la technologie au service de l’art.
En outre, l’architecte logiciel et entrepreneur Jean-Patrick Ehouman, spécialiste de l’IA, précise que l’enjeu n’est pas de combattre l’intelligence artificielle, en craignant qu’elle ne finisse par remplacer les artistes, mais au contraire de la placer au service de l’art.
« Il s’agit juste d’un nouvel outil, au-delà du pinceau, de la caméra, de l’appareil photo. Dans le domaine de l’art, l’IA devient un outil très, très puissant, que ce soit dans les images, les photos bien entendu, la création audiovisuelle aussi. Cette année, l’IA générative nous permet de faire des vidéos, des films ».
Durant 03 jours (du 03 au 06 avril), les RIANA 2024, ont mis en lumière des personnalités marquantes telles que Corinne Linder, fondatrice de Fheel Concepts, Jean-Patrick Ehouman, entrepreneur technologique et David-Josué Oyoua, un artiste numérique de renom, parmi d’autres.
Chacun, à sa manière, contribue à redéfinir les frontières de l’art numérique et de l’intelligence artificielle, enrichissant l’événement de leur vision et de leur créativité.
Des ateliers sur la création numérique et l’intelligence artificielle ont permis aux participants de s’introduire dans les arts numériques et visuels à travers l’intelligence artificielle.
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