La BAD salue l’unité de transformation de manioc de N’douci, un modèle d’inclusion sociale et de développement

Publié le 13 févr. 2025 à 11:46

  • La BAD salue l’unité de transformation de manioc de N’douci, un modèle d’inclusion sociale et de développement

Une délégation composée de la Banque africaine de Développement (BAD), du gouvernement ivoirien et du représentant du Canada a visité l’unité semi-industrielle de transformation de manioc en attiéké de N’douci, portée par le groupement Sanata, rapporte le site internet du Gouvernement de Côte d’Ivoire.

Lors de cette tournée effectuée le 7 février dernier, le coordonnateur général du PSGOUV et du PA-PSGOUV, Non Karna Coulibaly et ses invité ont pu constater les retombées positives de ce projet sur les communautés locales, en particulier les femmes.

Edmond Wega, représentant du Canada au Conseil d’administration de la BAD, a salué l’initiative et souligné l’engagement de la banque à soutenir les actions du gouvernement ivoirien en faveur des populations vulnérables. « La BAD est fière de s’associer à une telle initiative qui s’inscrit pleinement dans les priorités du gouvernement, en permettant aux populations de bénéficier des retombées de la croissance », a-t-il affirmé.

Ce projet s’aligne également avec la politique d’aide internationale du Canada, qui met l’accent sur le développement économique et social ainsi que le renforcement des capacités des femmes et des jeunes. Drew Smith, directeur général des Affaires panafricaines au ministère des Affaires étrangères du Canada, a insisté sur l’impact de cette unité de transformation dans la lutte contre la pauvreté et la promotion de l’égalité des sexes. Il a réaffirmé l’engagement du Canada, via la BAD, à intensifier son soutien pour assurer la pérennité et l’extension du projet à d’autres pays.

Grâce au Projet d’Appui au Programme social du gouvernement (PA-PSGOUV), plus de trente femmes ont pu sortir de la précarité en intégrant cette unité semi-industrielle. La production d’attiéké, autrefois limitée à 350 kg par jour, a été portée à plus de deux tonnes. Une progression significative qui témoigne du dynamisme des bénéficiaires et de l’efficacité du programme.

Cette initiative met en lumière le rôle clé de l’industrialisation locale dans l’autonomisation des femmes et le développement des communautés rurales. À travers des échanges d’expériences et un accompagnement renforcé, la BAD et ses partenaires entendent assurer la viabilité de ce modèle et en faire une référence pour d’autres projets similaires en Afrique.