Cette élection marque un tournant important dans la gouvernance de l’institution judiciaire régionale, essentielle au maintien de l'ordre juridique et de la protection des droits des citoyens de la CEDEAO.
Le juge Gonçalves entame un mandat de deux ans, au cours duquel il s'engage à renforcer l'efficacité et la crédibilité de la Cour. Son élection a également vu la désignation du Juge Sengu Mohamed Koroma de la Sierra Leone, comme nouveau vice-président, prenant la suite de l'honorable juge Gberi-bè Ouattara de Côte d'Ivoire.
Dans son discours, le président élu a souligné deux axes principaux qui guideront sa vision pour la Cour : la responsabilité et le dialogue. Il a mis en avant l'importance de renforcer la responsabilité institutionnelle de la Cour, tout en entretenant un dialogue constant avec les États membres, les institutions de la CEDEAO, ainsi que les acteurs de la société civile.
"Nous devons préserver la mission de la Cour en tant qu'institution indépendante, fiable et accessible à tous les citoyens de la CEDEAO", a déclaré le juge Gonçalves, soulignant l’importance de maintenir l'indépendance et l'efficacité de la Cour.
Il s’est également engagé à assurer une gestion financière rigoureuse des fonds de l’institution, élément crucial dans le maintien de la confiance et de la transparence au sein de la communauté. Il a insisté sur le rôle crucial que joue la Cour dans l'intégration régionale et la consolidation de l'état de droit dans l'espace communautaire ouest-africain.
L'élection du juge Gonçalves intervient après deux ans de service au sein de la Cour, puisqu'il avait prêté serment le 6 octobre 2022 en Guinée-Bissau. Cette prestation de serment, présidée par Son Excellence Monsieur Umaro Sissoco Embalo, alors président de la Conférence des chefs d’État et de gouvernement de la CEDEAO, lui conférait un mandat non renouvelable de quatre ans.
La Cour doit face à des défis considérables, notamment la nécessité d'améliorer l'accès à la justice pour tous les citoyens de la CEDEAO, la gestion des litiges transfrontaliers et la protection des droits humains dans une région marquée par des conflits et le terrorisme.
En plus du président et du vice-président, la Cour est constituée de trois autres juges, dont le président sortant Edward Amoako Asante, le juge Gberi-bè Ouattara et la juge Dupe Atoki du Nigeria.
Tous les commentaires 0
CONNECTEZ-VOUS POUR COMMENTER
VIDEOS