"La Fédération royale marocaine de football a décidé d'interjeter appel de cette décision incompréhensible en raison du fait que le coach Regragui n'a enfreint à aucun moment l'esprit du fair-play", est-il écrit dans le communiqué de la FRMF publié mercredi.
Le Maroc joue mercredi soir (21h00) contre la Zambie à Korhogo son troisième match de groupes.
Tenu en échec dimanche contre la RDC (1-1) le Maroc, demi-finaliste du Mondial-2022, n'en demeure pas moins en ballottage favorable pour accéder aux 8e de finale de la CAN.
Le technicien, quatrième de la dernière Coupe du monde avec les Lions de l'Atlas, a été suspendu quatre matches dont deux avec sursis pour s'être accroché avec le joueur de la République Démocratique du Congo à la fin du match nul entre les deux équipes (1-1).
Une échauffourée a éclaté à la fin du match entre joueurs et membres de chaque équipe. Déjà palpable durant la rencontre, la tension est encore montée d'un cran au coup de sifflet final, quand Regragui est entré sur la pelouse du stade Laurent-Pokou de San-Pédro (Côte d'Ivoire), pour s'en prendre verbalement à Chancel Mbemba, tout en voulant lui serrer la main.
Les deux hommes ont été ensuite séparés par plusieurs personnes et une mêlée s'est ensuite aussitôt formée dans une confusion maximale.
"Alors ça arrive dans le football. J'ai beaucoup de respect pour Mbemba. Peut-être que c'est l'adrénaline qui l'a fait répondre comme ça. Mais il n'y a pas de souci. (...) Après, il fallait rester beaucoup plus calmes. On n'a pas donné une belle image, ni nous ni le Congo", avait déclaré le sélectionneur marocain en conférence de presse après le match
"Sur ça, il fallait rester calme. C'est le deuxième match. Après, peut-être qu'avec la chaleur, la tension a été un peu élevée chez tout le monde. Mais ce n'est pas un exemple, et il n'y a pas de souci entre Mbemba et moi ou l'équipe. On avance, c'est passé maintenant", avait-il assuré.
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