La semaine dernière, l’information sur une livraison d’armes et d’équipements militaires de la Côte d’Ivoire au Burkina Faso avait été donnée par les médias burkinabés et français. Mais, aucune des autorités des pays n’avait démenti ou confirmé, laissant libre cours aux commentaires. Il aura fallu le dernier le Conseil des Ministres pour avoir la réaction officielle des dirigeants ivoiriens qui confirment ainsi la livraison d’armes au Burkina en proie au terrorisme.

« Aucun pays ne peut lutter seul contre le terrorisme. C’est un combat asymétrique qui nécessite une grande solidarité des différents pays. C’est dans ce cadre que la Côte d’Ivoire l’a fait. Et la Côte d’Ivoire est pleinement dans son droit de le fait puisqu’elle est conforme à toutes ses recommandations de la communauté internationale », a indiqué Amadou Coulibaly.

<i>Aucun pays ne peut lutter seul contre le terrorisme. C’est un combat asymétrique qui nécessite une grande solidarité des différents pays. C’est dans ce cadre que la Côte d’Ivoire l’a fait. Et la Côte d’Ivoire est pleinement dans son droit de le fait puisqu’elle est conforme à toutes ses recommandations de la communauté internationale.</i>

<b>Amadou Coulibaly, Porte-parole du gouvernement ivoirien</b>

Il a d’ailleurs rappelé des actions de soutien aux pays touchés par le terrorisme les années précédentes.

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« Le Président de la République lorsqu’il était à la tête de l’UEMOA avait facilité la fourniture de moyens aux trois pays que sont le Mali, le Niger et le Burkina-Faso afin de leur permettre de faire face au terrorisme », a rappelé M. Coulibaly.

La Côte d’Ivoire et le Burkina-Faso partagent plus de 584 kilomètres de frontière. Selon les autorités ivoiriennes, le Burkina Faso sert de base-arrière à des groupes terroristes qui ont mené des attaques terroristes au nord du pays en 2019.