Cette rencontre s’inscrit dans le cadre du projet « Améliorer la Gestion intégrée des ressources en eau (GIRE), la gestion et la gouvernance fondées sur la connaissance du bassin du Niger et du système aquifère d’Iullemeden-Taoudéni / Tanezrouft | NB-ITTAS”. Ce projet prévoit la tenue de deux ateliers : le premier, du 17 au 22 mars, et le second, du 24 au 28 mars.
Ouvrant les travaux au nom du ministre des Eaux et Forêts, la directrice de cabinet, la Conservatrice générale Zouzou Elvire Mailly, a précisé qu’il s’agissait de renforcer les capacités techniques et opérationnelles concernant les nouvelles réglementations harmonisées pour la réduction des pollutions, ainsi que le suivi de la qualité des ressources en eau.
De manière spécifique, il s’agira de partager les nouvelles réglementations harmonisées au sein de l’Autorité du bassin du Niger (ABN) et parmi les différents États membres. Il sera également question de mieux traduire le principe du pollueur-payeur, inscrit dans l’article 8 de la charte de l’eau de l’ABN, et de l’approche des écotechnologies testées en ligne directrice.
Les travaux permettront également de vulgariser la stratégie de suivi de la qualité des eaux et de partager les données dans le bassin du Niger.
La directrice de cabinet a invité les participants à mettre en commun leurs riches expériences et savoir-faire afin d’apporter leurs contributions à l’amélioration des différents modules qui seront présentés. Ces contributions permettront de doter les acteurs concernés des compétences nécessaires pour participer activement à la gestion durable et efficace des ressources naturelles du bassin du Niger.
Le secrétaire exécutif par intérim de l’ABN du Niger, Zinsou Didier Sèyivè, a expliqué que le premier atelier est consacré au renforcement des capacités des acteurs impliqués dans l’élaboration des textes réglementaires harmonisés, sur la base des projets de normes de rejets polluants dans le bassin.
Le second atelier, qui commencera le 24 mars, portera sur le renforcement des capacités des acteurs chargés du suivi et de l’évaluation du plan d’investissements de l’ABN.
Ce projet bénéficie du soutien du Fonds pour l’environnement mondial (FEM), du programme des Nations unies pour l’environnement, du programme des Nations Unies pour le développement, de l’ABN, ainsi que de toutes les agences de mise en œuvre, dans le but d’améliorer la gouvernance de l’eau dans le bassin du Niger en général et dans la zone du projet NB-ITTAS en particulier.
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