Depuis quelques jours, certaines familles, avec des enfants et des nourrissons pour d’autres, campaient aux halls de l'ambassade, sur des matelas et sous une bâche, au milieu de leurs effets personnels, annonce l’Agence Française de Presse.
"Avant-hier, on a été débordés, mais hier, on est parvenus à loger 55 personnes, dont au moins quatre femmes avec des enfants en bas âge", a annoncé à l'AFP un diplomate ivoirien, sous couvert d'anonymat.
L'ambassade a loué "un immeuble entier avec une dizaine d'appartements meublés" et les personnes s'y sont installées mardi soir, a-t-il dit, précisant que l'ambassade avait dû signer elle-même le contrat de location pour vaincre les réticences des logeurs.
La majorité avait été expulsée de leur logement par leur propriétaire qui s'exposent à de lourdes amendes et des peines de prison dans le cadre d'un strict durcissement de la politique migratoire, réclamé le 21 février 2023 par Kais Saied, président de la république Tunisie.
Il y a une semaine, le président Kaïs Saïed a annoncé des "mesures urgentes" contre l'immigration clandestine des ressortissants des pays d'Afrique subsaharienne, affirmant que leur présence en Tunisie était source de "violence, de crimes et d'actes inacceptables".
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