« Ce qu’on attend de ce mécanisme, c’est d’établir un programme. Au lieu que nos zones frontalières de la CEDEAO soient confligènes, on les transforme en zone économique et sociale dédiée à la paix et à la stabilité », a indiqué le Général Touré Seydou, Conseiller du Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité.
Il a également souligné que les organisations sous-régionales vont recommander au pays de mettre en place des commissions nationales des frontières, pour faciliter le dialogue entre les pays et ériger ses zones frontalières en espace de paix et de stabilité.
Selon l’OIM, l’objectif visé par ce mécanisme est de rassembler toutes les parties prenantes pour un mieux; renforcer les capacités des frontières dans la région ouest africaine et coordonner leurs activités par le partage d’information de manière structurée.
En outre, il va aussi proposer des stratégies pour une meilleure coopération en matière de gouvernance et de sécurité.
« D’après une étude établie par la Commission nationale des frontières de Côte d’Ivoire, dans les villages et campements frontaliers, les populations ont 75% de part d’intérêt venant des autres pays voisins », a ajouté le Général Touré Seydou.
Financé par le ministère fédéral allemand des Affaires Étrangères, le mécanisme intégré pour la stabilité des Frontières regroupe le Burkina Faso, le Cameroun, la Côte d’Ivoire, le Ghana, la Mauritanie, le Niger, le Nigéria, le Sénégal, la Gambie et le Togo.
Tous les commentaires 0
CONNECTEZ-VOUS POUR COMMENTER
VIDEOS