L’Union du Fleuve Mano tient sa réunion du comité d’audit, en prélude au Conseil des Ministres de cette institution

Publié le 19 sept. 2024 à 17:57

  • L’Union du Fleuve Mano tient sa réunion du comité d’audit, en prélude au Conseil des Ministres de cette institution

Crédit Photo: Frédéric Goré-Bi

La 15ème session ordinaire du Comité d’Audit de l’Union du Fleuve Mano (UFM) se tient du jeudi 19 au samedi 21 septembre 2024, à Abidjan (Côte d’Ivoire). Cette réunion préparera la prochaine session du Conseil des Ministres de l’Union, en formant des recommandations sur les questions à examiner dans le cadre du processus de revitalisation institutionnelle et des questions de gouvernance du Secrétariat de l’UFM.

A l’ouverture de ces travaux, Goli Kouamé, Directeur de Cabinet du Ministre délégué, chargé de l’Intégration Africaine et des Ivoiriens de l’Extérieur, a indiqué que c’est une réunion d’évaluation qui va faire le point de la gestion sur une année et demie.

Il en a profité pour expliquer que le comité d’audit est une réunion qui précède une autre réunion qui est le comité d’administration et finance.

"Ce matin, il s’agira de faire le bilan de la gestion qui a eu lieu de 2023 à ce jour.  Comme tout élément d’audit, il s’agit de faire ressortir les forces et les faiblesses de l’organisation et de prescrire des mesures pour relever ce qui ne va pas, pour renforcer ce qui a été constaté comme une force ou une opportunité", a-t-il fait savoir.

 Par ailleurs, le Directeur de cabinet Goli Kouamé a relevé les défis auxquels l’UFM se trouve confronter, ceux-ci étant liés aux aspirations des populations des états concernées. 

Il a rappelé qu’en ce qui concerne l'Union du fleuve Mano, ses états sont le Liberia, la Sierra Leone, la Guinée et la Côte d’Ivoire.

 Et que l’organisation avait été créée au départ entre le Liberia et la Sierra Leone. La Côte d’Ivoire l’a rejointe en 2008 pour des questions de cohésion dans la zone.

C’est en cela que des questions de cohésion, de sécurité et de développement se posent.

Pour la zone qui est proche de la Côte d’Ivoire, il s’agit de la zone de l’ouest.

Dans son approche de cette question, le Directeur de cabinet Goli Kouamé a soutenu qu’il d’agit de "connecter la zone de l’ouest économiquement et dans la planification pour obtenir un développement un peu synchronisé, puisque les frontières ne se constatent pas au plan naturel".

"Il y a des peuples, par exemple, dont une frange se trouve en Côte d’Ivoire, une autre se trouve en Guinée, au Liberia et en Côte d’Ivoire. Alors comment prendre en compte les aspirations de ceux-là ?".

De cette observation, il a fait ressortir que c’est la motivation de l’adhésion la Côte d’Ivoire à l’UFM.

Dans cette veine, il a précisé que l’Union essaie d’apporter une solution à un ensemble de problèmes que les populations ont, particulièrement dans les domaines du développement humain, économique, de la paix et de la sécurité.

Dans le domaine du développement humain, par exemple, il y a des programmes de genre, des programmes pour renforcer la résilience des couches sociales faibles, des programmes liés à renforcer les capacités en matière d’éducation.

"L’union est un levier que les pays ont en leurs mains pour pouvoir lever des ressources pour la résolution d’un certain nombre de difficultés ou adresser certains défis", a-t-il souligné.

Quant à Simeon Moribah, Secrétaire général (SG) de L’UFM, il a exprimé la joie des participants de prendre part à ces assises d’Abidjan.

"Nous sommes très heureux d’être en Côte d’Ivoire pour participer à cette réunion qui, va poser les bases de notre union et renforcer les travaux et la coopération entre ces régions", a-t-il dit.

A en croire le SG de l’UFM, c’est un processus normal, celui que les membres du comité d’audit ont l’habitude d’adopter avant chaque préparation.

Il s’agit pour lui, de bien préparer cette synergie aux fins de continuer à travailler sur la coopération entre ces différents pays.

Nous avons tous les délégués des différents pays membres et nous sommes là pour préparer le conseil des ministres de l’UFM.

Il a déclaré aussi que des recommandations qui vont porter sur les bases de cette union seront proposées.

Et selon lui, il sera également question d’aménager l’agenda et connaître aussi les attentes de chaque pays membre.

 "Nous croyons que l’UFM va porter des fruits et nous allons atteindre nos objectifs en travaillant tous ensemble", a espéré le Secrétaire général de l’UFM.

Notons que la réunion du comité d’audit de l’UFM va se concentrer, entre autres, sur les points suivants : la lecture du rapport de la dernière réunion du comité d’audit tenu du 04 au 06 mai 2023 à Conakry (Guinée) ; le rapport de l’audit externe portant sur les exercices 2022 er 2023 produit par le cabinet d’audit Bakertilly Sierra Leone ; le rapport d’activités 2023 de l’auditeur interne ; la charte d’audit de l’UFM.