Dans la première partie de son intervention, Donald Trump a mis en avant les mesures mises en place dans les domaines clés de la politique intérieure. Il s’est félicité des actions entreprises sur l’immigration, un sujet central de son programme, en insistant sur le renforcement de la sécurité aux frontières. L'économie a également occupé une place importante dans son discours, le président vantant des indicateurs "en nette amélioration" sous son administration. Par ailleurs, il a abordé les questions de genre, réaffirmant sa position sur des sujets sociétaux sensibles.
Dans un second temps, Donald Trump s’est tourné vers la politique étrangère, en évoquant les dossiers internationaux brûlants. Il a notamment réitéré son soutien à l’Ukraine face à la Russie, tout en insistant sur la nécessité de défendre les intérêts américains au Moyen-Orient.
Le président a également surpris en déclarant vouloir "reprendre" le canal de Panama, un point stratégique pour le commerce mondial, sans préciser les modalités de cette ambition. De plus, il a évoqué à nouveau l’idée controversée d’acquérir le Groenland, une proposition déjà formulée lors de son premier mandat et qui avait suscité de vives réactions au Danemark.
Tout au long de son discours, Donald Trump a insisté sur sa volonté de mener à bien son projet politique, répétant à plusieurs reprises : "Ce n’est que le début". Un message clair adressé à ses partisans comme à ses adversaires, laissant présager une présidence placée sous le signe de la continuité et de l’affirmation de la puissance américaine sur la scène mondiale.
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