En Côte d’Ivoire, une trentaine de variétés de riz ont déjà été développées, mais très peu ont rencontré l’adhésion des utilisateurs finaux que sont les transformateurs, distributeurs, producteurs et les consommateurs.
L’atelier de validation des profils variétaux des principales écologies rizicoles de la Côte d’Ivoire vise à parachever la détermination des profils des végétaux du riz avec la contribution d’autres acteurs de la filière afin que le nouveau riz connaisse un meilleur accueil comparativement aux expériences antérieures.
« L’une des causes de la faible adoption de ces variétés est qu’elles ne prennent pas en compte les exigences et les préférences de la chaine des valeurs », a estimé le généticien sélectionneur du CNRA, Dr Noumouha Gislain.
Les chercheurs présentent, à Yamoussoukro, un nouvel outil, une sélection basée sur le marché et au-delà des acteurs de la filière pour écouter les parties prenantes comme le ministère en charge de l’agriculture.
Pour satisfaire les besoins de la population, la Côte d’Ivoire importe chaque année 1 300 000 T de riz blanchi pour environ 300 milliards de FCFA.
« La vision de l’Etat de Côte d’Ivoire, c’est d’aller inexorablement vers une riziculture plus résiliente et moderne, qui nous permet d’aboutir très rapidement à la souveraineté alimentaire en riz », a souligné la représentante du ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Mme Ya Silué Aminata.
Plusieurs pays de la sous-région organisent le même type d’atelier de validation des caractéristiques du riz, « pour qu’au final, on voit ensemble quel type de riz on peut produire pour l’ensemble de la sous-région », a expliqué une sélectionneuse à Africarice, Dr Esther Pegalepo.
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