« Nous avançons dans notre plan stratégique visant à accompagner l’agriculture vers la modernité, en promouvant une agriculture durable qui prend en compte le changement climatique », a déclaré Aka Aouélé après avoir visité une plantation-école de palmier à huile, conçue selon un modèle agroécologique.
Selon le président du CESEC, il est nécessaire d’abandonner certaines pratiques agricoles ancestrales pour s’orienter vers une agriculture intensive, mieux adaptée à la raréfaction des terres disponibles.
« Avec l’agriculture intensive, il est possible de produire en grande quantité sur une petite surface », a-t-il souligné, mettant en avant les opportunités qu’offre ce modèle aux jeunes entrepreneurs agricoles.
Encourageant la trentaine de diplômés à mettre en pratique leurs acquis, Dr Aka Aouélé a insisté sur l’importance de la modernisation du secteur agricole pour assurer une production “durable et rentable.”
Le représentant de Earthworm Foundation, une organisation mondiale à but non lucratif engagée dans la préservation de la nature et le bien-être des populations, Désiré Ndoumou, a mis en avant les bénéfices de l’agriculture agroécologique. Il a notamment souligné l’importance de la préservation des sols et la production d’engrais biologiques à partir de ressources naturelles locales.
Créé en 2022 par le conseil régional du Sud-Comoé, en partenariat avec Earthworm Foundation et la Fondation Louis Dreyfus, le CIRA a pour mission de former une nouvelle génération d’agriculteurs capables d’adopter des pratiques innovantes et respectueuses de l’environnement.
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