Mission de mise en œuvre et de soutien technique à l’échelle du projet CEA Impact, le 10è atelier régional fait partie de la série semestrielle des rencontres organisées dans ce cadre.

« Aucun pays du monde n’a pu se développer sans son capital humain », a fait savoir Marie-Chantal Uwanyiligira, directrice pays Banque Mondiale Côte d’Ivoire.

Selon elle, d’ici à 2050, le continent africain représentera 35% de la population mondiale.

Elle n’a pas manqué de rappeler qu’aucun pays au monde n’a pu se développer sans investir dans le capital humain. Elle a profité de l’occasion pour appeler les dirigeants africains à saisir cette opportunité, pour investir dans l’éducation, la recherche scientifique et l’innovation, pour faire ce changement.

Pour sa part, Arsène Kobéa, directeur de cabinet du ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, a relevé qu’en formant des ressources humaines qualifiées, les centres d’excellence contribuent au renforcement du capital humain.

« Les connaissances, les qualifications, les compétences représentent un argument essentiel du capital humain pour soutenir la croissance économique et réduire les inégalités sociales », a-t-il expliqué.

A l’en croire, les défis de financement, de gouvernance et la connectivité internationale, restent des obstacles majeurs pour que les centres d’excellence puissent atteindre leur plein potentiel.

« Les acteurs gouvernementaux et les partenaires au développement travailleront ensemble pour surmonter les obstacles », a-t-il assuré.

Placé sous le thème ’’Soutenir les progrès et célébrer une décennie de changement’’, cet Atelier regroupe les équipes dirigeantes des 53 centres, les présidents des universités, les principaux représentants des gouvernements et des ministères des pays participants.

Co-organisé par l’Agence française de développement (AFD), la Banque Mondiale, l’Association des universités africaine, le ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique et l’Institut de Recherche pour le Développement (IRD), le projet va également célébrer ses 10 ans.

Durant 4 jours, les participants venus du Nigéria, du Bénin, du Ghana, du Togo, du Burkina Faso, de la Guinée, du Sénégal, du Niger, de la Côte d’Ivoire et de la Gambie, vont faire des recommandations, pour un meilleur fonctionnement de la plate-forme.