Présenter, analyser et adopter les curricula de formation de l’université de Bondoukou en accord avec la politique de l’adéquation formation-emploi était au centre de ce séminaire à Grand-Bassam, qui a réuni tous les acteurs du système.

« L’objectif de cette rencontre est de déboucher sur une excellente université, performante, et rayonnante, à même de former des diplômés compétitifs et capables de contribuer à la construction d’une nation ivoirienne plus forte, prospère et solidaire », a déclaré Ouattara Djakalia, directeur de cabinet adjoint du Ministère de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique.

Pour lui, il s’agissait de discuter et de valider les formations, afin de répondre aux besoins actuels du marché du travail et de favoriser l'épanouissement des étudiants.

Présent, Adama Diawara, Ministre de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, a souligné l'importance de cette initiative, dans la promotion de l'éducation et du développement socio-économique du pays.

Comme les universités de San Pedro et Man, celle de Bondoukou va être thématique. On retrouvera les Unités de formation et de recherche (UFR) de Lettres arts et Communication, Sciences de l'Homme et de la Société, Langues et Civilisations étrangères, Gouvernance et développement durable et la première Ecole d'Architecture et d'Urbanisme publique de Côte d’Ivoire.

« A son ouverture, cette université va accueillir déjà 500 étudiants, dont 60 à l’école d’architecture et d’urbanisme qui seront sélectionnés suivant un processus compétitif. Ils seront évalués sur une analyse de dossiers, un texte écrit d’admissibilité et un entretien d’admission », a fait savoir le ministre.

À en croire Adama Diawara, toutes les UFR seront équipées en matériels pédagogiques et didactiques de dernière génération, avec un système de télé-enseignement défiant celui des universités les plus célèbres du monde.

Bâtie sur une superficie de 305 hectares, l'université de Bondoukou sera construite en quatre phases et va accueillir à terme près de 20 000 étudiants.

Sa mise en œuvre intervient grâce aux efforts du Gouvernement, qui est d’augmenter la capacité d’accueil des universités publiques, pour faire face au nombre de plus en plus croissant de bacheliers. Aussi, de développer des offres de formation adaptées aux besoins de l’économie nationale, de valoriser les potentialités économiques régionales et d’accélérer l’aménagement du territoire.