Le Docteur Moussa Abdoul-Kader Diaby, Directeur général de l’INPHB, le Professeur Ali Doumma, Directeur des Programmes en charge des Comités Consultatifs Interafricains (CCI), des Concours d’Agrégation et de l’Ordre international des palmes académiques du CAMES (OIPA/CAMES) et le Docteur Saturnin Enzonga Yoca, directeur des programmes chargé de l’Assurance Qualité, du Programme reconnaissance et équivalence des diplômes (PRED) et des Programmes thématiques de Recherche (PTR) étaient ce jeudi 07 mars 2024 face à la presse nationale pour le lancement de cette sixième édition des Journées Scientifiques du Conseil Africain et Malgache pour l’Enseignement Supérieur (CAMES).

Prenant la parole en premier, le Directeur général de l’Institut national polytechnique Houphouët-Boigny (INPHB) a d’emblée, remercier le ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Adama Diawara pour avoir choisi le site de l’INHPB pour arbitrer ce programme phare du CAMES.

En effet, après 21e édition du concours d’agrégation de médecine humaine, tenue en 2022 à Abidjan, la capitale économique ivoirienne, c’est au tour de la capitale politique de la Côte d’Ivoire d’accueillir un autre évènement de taille du Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur.

Ainsi donc, pour le Docteur Moussa Abdoul-Kader Diaby, "ces sixièmes journées scientifiques du CAMES ont une signification hautement symbolique pour la Côte d’Ivoire. Et comme à l’instar de la coupe d’Afrique des nations 2023 qui a été la plus belle jamais organisée sur le continent africain, ces journées scientifiques seront les plus belles jamais égalées".

"Nous avons constaté un faible niveau de collaboration entre les enseignants chercheurs et les chercheurs du CAMES, d’une part et d’autre part, un mur de glace entre le monde universitaire et le secteur productif", a révélé le professeur Ali Doumma, directeur des Programmes en charge des Comités Consultatifs Interafricains (CCI).

Selon lui, "ces journées scientifiques ont pour objectif de dresser un état des lieux de la recherche et de l’innovation dans l’espace CAMES, de réfléchir à des stratégies pour une recherche scientifique résolument au service du développement durable de l’Afrique de partager les bonnes pratiques en matière de recherche-développement-innovation, de renforcer les capacités des participants et de favoriser le réseautage".

Pendant ces quatre jours, Il s’agira d’une part, du renforcement du dialogue avec le secteur privé et la société civile dans les différentes panels et les salles d’exposition, et d’autre part, de la conférence inaugurale ministérielle sur le thème : "Quelles politiques de recherche et d’innovation pour soutenir l’émergence  et les développement durable de l’Afrique" et pour laquelle, les Ministres en charge de l’enseignement supérieur et de la recherche du Gabon, du Congo-Brazzaville, de la Guinée- Conakry et de la Côte d’Ivoire ont confirmé leur participation en présentiel. 

1185 participants sont attendus à ces journées scientifiques dont 1072 communicants et 93 personnes issues de divers horizons.

Le Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur est une institution africaine créée en 1968 et regroupe 19 pays.

Il faut rappeler que la première édition des journées scientifiques s'est tenue en 2013 à Abidjan.