Un navire FPSO nommé "Baleine" a d'ailleurs quitté Dubaï (Emirats Arabes Unis) le 6 avril dernier à destination de la Côte d’Ivoire, sous le regard bienveillant de Mamadou Sangafowa, Ministre des Mines et du Pétrole pour commencer la production, 18 mois après la découverte du champ "Baleine". 

Ce navire a une capacité de traitement de 15 000 barils/jour de pétrole brut, une capacité de stockage de 650 000 barils, une capacité de déchargement de 520 000 barils, un traitement de l’eau produite de 7 600 barils/jour et un tirant d’eau de 5,5 mètres.

La Côte d’Ivoire a maintenu un niveau relativement modéré de production d’hydrocarbures, avec une moyenne d’environ 35 000 barils par jour, selon les chiffres officiels.

Cependant, avec la phase d’exploitation imminente du champ "Baleine", la production de pétrole brut du pays devrait augmenter de 50% à court terme. De plus, la Côte d’Ivoire est susceptible de bénéficier du gaz naturel associé, qui peut être utilisé pour alimenter ses centrales électriques, renforçant ainsi la sécurité et la durabilité énergétiques du pays.

Des forages récents dans "Baleine E1X" ont dévoilé des réserves encore plus importantes de pétrole et de gaz dans le bloc adjacent, portant les quantités estimées totales à environ 2,5 milliards de barils de pétrole et 3 300 milliards de pieds cubes de gaz, dépassant les projections antérieures de 25 %.

A noter que le consortium ENI, une société multinationale italienne d’exploitation de pétrole et de gaz, et Petroci, la compagnie pétrolière nationale ivoirienne, exploitent et gèrent conjointement le champ pour l’exploration, le développement et la production d’hydrocarbures dans la région.