Face à la presse, Guy Komena, président de la faitière des associations de sécurité s’est prononcé sur l’augmentation du Smig et les répercussions sur le chiffre d’affaire des entreprises membres de cette association.

« La FENAPEPSCI veut faire des entreprises de sécurité et de transport de fonds des employeurs de choix par des conditions de travail et de rémunérations attrayantes, et aussi pérenniser les emplois d’un secteur d’activité qui est l’un des préalables au développement et à la bonne marche des autres secteurs d’activités » affirme le président.

Selon le directeur général de Codival, face aux mésures prises pour la revalorisation des salaires, il se devait de réagir afin de trouver la solution profitable à tous ; employeurs, gouvernement et partenaires, renchérit-il.

Il a expliqué qu’avec l’augmentation du Smig qui passe de 60000 FCFA à 75000 FCFA soit une hausse de 25%, en plus des charges liées aux impôts sur revenus, et CNPS, leurs charges passent ainsi représentent entre 78% et 80 % de leur chiffre d’affaire.

En clair, un employé qui était payé à 60000 FCFA avec l’ancien Smig a 177000 FCFA. Avec le nouveau Smig, sur la base de 75000 FCFA en y ajoutant les impôts sur salaires, primes de transport etc, les charges du aux salaire avoisineraient 200.000 FCFA.

Pour finir, il a fait un plaidoyer à l’endroit des entreprises partenaires pour qu’elles acceptent aussi cette augmentation qui impacte négativement leur chiffre d’affaires et aussi à l’état de revaloriser les salaires des agents de sécurités qu’ils emploient pour au final donner aux hommes de terrains une dignité.

La Fenapepsci compte 224 entreprises de sécurités certifiées, 123000 employés pour un chiffre d’affaire annuel estimé à 100 milliards.