En effet, c’est la deuxième édition du Salon de la diaspora africaine (SADIAAF) ayant pour thématique principale : « Diaspora africaine, investissements et  contribution au développement de l’Afrique».

Ce rendez-vous vient offrir une lucarne pour conduire les décideurs publics et le secteur privé  à créer une plateforme attractive d'investissement pour la diaspora africaine.

 Interrogée sur l’enjeu de cet évènement, Jocelyne Mango’s, Commissaire général, a déclaré que le SADIAAF 2023 reste fidèle à sa mission de faire la promotion des opportunités d'investissements.

 Il s’agit, selon elle, de renforcer les compétences des africains dans divers domaines, promouvoir le retour de ceux de la diaspora pour qu’ils contribuent au développement de leur continent. Cette ambition passe inéluctablement par le renforcement de la coopération entre les Etats Africains.

En termes d’innovation, la Commissaire générale de cette rencontre internationale, Jocelyne Mango’s, a indiqué que cette année, il est question de faire la promotion des actions en faveur du développement du numérique et des PME, ainsi que l’économie verte et de la transition énergétique.

« Le SADIAAF offre une opportunité à toutes les entreprises qui souhaitent étendre leurs activités en Afrique et en Côte d'Ivoire, en particulier. C’est aussi des prix et distinctions qui seront décernés aux Africains qui se sont faits remarquer dans leurs différents secteurs d'activités, pour leur courage et abnégation dans la promotion d'initiatives et projets de développement pour l'Afrique et des compétences des Africains », a-t-elle fait savoir. 

A en croire Jocelyne Mango’s, l'occasion sera donnée aux jeunes porteurs de projets à travers le concept « Jeunes Africains & Projets Innovants (JAPI) » de faire des "pitchs" dans le but d'obtenir un financement.

Notons que les assises du SADIAAF 2023 vont réunir durant 3 jours des opérateurs économiques Africains issus de divers secteurs dont l’économie, le numérique,l’immobilier, les banques et finances, l’agriculture, les énergies renouvelables, le digital, les transports, l’art et la culture, le tourisme et hôtellerie.

 Au menu de ces travaux, il y aura des conférences, panels de haut niveau, rencontres B to B,  expositions et formations (Masterclass).

Rappelons que la première édition du SIDAAF a bénéficié du soutien d’institutions ivoiriennes dont le Ministère d’Etat, Ministère des Affaires étrangères, de l’intégration africaine et de la diaspora ainsi que celui de la Communication et de l’Economie Numérique et de l’Ambassade du Maroc.