« L’objectif de ce forum est d’aider les entreprises en leur fournissant des méthodes, techniques et outils nouveaux pour augmenter leur chiffre d’affaires et attirer les investisseurs économiques sur le continent africain », a expliqué Alain Tiba Gogbé, initiateur de l’évènement.

A ce titre, lors du panel "Finance africaine et régulation : défis et opportunités pour les entreprises", Junior M’Buyi a précisé que la régulation financière est importante et l’Etat doit jouer sa partition en sensibilisant les populations à aller vers les banques. « En Afrique de l’Ouest, le taux de bancarisation est plus élevé qu’en Afrique Centrale », a-t-il révélé.

Lors de son exposé, il a fait savoir que des analyses montrent que l’Afrique à des défis de tout ordre à relever. Au niveau démographique, il faut créer des emplois  car la banque est l’un des secteurs qui va révolutionner et absorber le maximum d’emplois sur le continent. Mais aussi, cela va attirer les investissements étrangers et générer une main d’œuvre qualifiante, forte pour nos Etats africains.

« Les banques doivent démontrer une capacité de résilience de la solvabilité et de la liquidité, si elles sont transparentes, il n’y a pas de raison que les investissements étrangers ne puissent pas s’intéresser à l’Afrique », révèle-t-il.

Pour permettre aux populations africaines de vraiment s’intéresser à investir en banque, il soutient que cela relève de la volonté politique en développant les infrastructures, mettre l’accent sur le numérique. « De nos jours, tout le monde à accès à un téléphone, même dans les zones rurales », renchérit le CEO de JPG Consulting Partners.

En outre, il a également proposé des pistes de solutions, qui selon lui, va permettre une étroite collaboration l’Etat et le secteur privé pour la mise en place de stratégies collégiales. Pour sa part, avec son cabinet, il travail sur l’implémentation d’un outil numérique de suivi de risque.

« Cet outil va être calibré pour réaliser le calcul de risque des banques, en répondant aux standards internationaux des banques mais aussi, à l’échelle africains », précise Junior M’Buyi.

En outre, il soutient que pour attirer le maximum de clients, les banques devront montrer les ratios de leurs états financiers.