"Aujourd’hui le ministère de l’Environnement a pris la pleine mesure de la chose pour réhabiliter ce parc", a déclaré M.Assi qui achevait une visite technique sur le site et une rencontre d’échanges avec les populations riveraines.

Le ministre  a promis que le  gouvernement  se prononcera sur la question "d’ici peu", afin d’engager les travaux de réhabilitation, de valorisation du parc d’Abokouamékro et développer ainsi l’écotourisme.

Le programme va nécessiter l’expulsion de tous les squatteurs notamment les paysans et les bouviers qui pénètrent allègrement la réserve aussi bien par ignorance que par incivisme.

Il va mettre en place grâce à l’office ivoirien des parcs et réserves (OIPR) un véritable système de sécurisation  à même de décourager toutes  tentatives de pénétration de la réserve.

"Le seul point d’accord possible c’est de voir comment l’Etat de Côte d’Ivoire en réhabilitant cette réserve peut accompagner les populations pour mener des activités annexes à la périphérie qui leur permettront d’avoir des revenus", a soutenu le ministre en charge de l’Environnement.

Initialement appelée "Parc animalier d’Abokouamékro", cette aire protégée a été créée en 1986 à l’initiative du Président  Félix Houphouet-Boigny pour le développement du tourisme.

La création de la réserve de faune d’Abokouamékro a été achevée par la prise du décret n°93-693 du 19/08/93. Elle couvre une superficie totale de 20 430 ha dont 7 230 ha aménagés pour les visites touristiques.

Elle est située à environ 50km au nord-est de Yamoussoukro, à 95 km au nord-ouest de Toumodi et à 40km au sud-ouest de Dimbokro.

Sa particularité est que sa faune provient des parcs nationaux de Côte d’Ivoire et d’Afrique du Sud pour le tourisme de vision.