Le ministre Fofana s’exprimait à l’occasion de la cérémonie de remise officielle des travaux de mise en conformité des ouvrages et équipements du programme prioritaire d’assainissement et de drainage du district d’Abidjan, notamment l’inauguration de la station de traitement de Koumassi-Digue.
Selon le représentant du gouvernement, les ouvrages d’assainissement servent de réceptacles d’ordures ou de tout ce dont les Ivoiriens veulent se débarrasser.
"Ainsi on trouve des tonnes d’ordures ménagères solides, des troncs entiers d’arbres, des carcasses d’appareils électroménagers, même de véhicules et quelques fois des dépouilles humaines", a-t-il déploré.
Selon Bouaké Fofana, l’assainissement n’est certainement pas visible à cause de son caractère souterrain essentiellement, mais les Ivoiriens se doivent au moins d’entretenir les caniveaux et autres ouvrages visibles et opportun pour le bien-être de tous.
Il a fait remarquer que la station de traitement, d’une capacité de traitement de 78 000 m3/jour, a été achevée en 1994 et mise en service en juillet 1995. Elle a été réhabilitée une première fois en 2010 et de nouveau réhabilitée dans le cadre de la mise en œuvre du contrat de désendettement et de développement (C2D).
"Cette station est un maillon clé du réseau d’assainissement d’Abidjan, la réalisation la plus visible depuis cinq ans, pour réhabiliter le réseau d’eaux usées, depuis Abobo jusqu’à Koumassi, puis jusqu’au rejet en mer à Port-Bouët. Ce réseau dessert plus de 900.000 Abidjanais", a révélé l’ambassadeur de France en Côte d’Ivoire, Jean-Christophe Belliard.
Selon le diplomate, c’est une nouvelle illustration à fort impact environnemental et social permise par le C2D signé entre la Côte d’Ivoire et la France. "Les travaux réalisés, pour un montant total de 30 milliards de FCFA, ont permis de canaliser la majeure partie des réseaux d’eaux usées et de les évacuer hors des zones d’habitation", a-t-il expliqué.
Le niveau de traitement des effluents est le dégrillage, le dessablage et le dégraissage des eaux usées avant le rejet en mer, via une station de désodorisation et un émissaire, situés à Port-Bouët.
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