« C’est une occasion pour rappeler aux citoyens du monde entier, qu’il faille assainir leur environnement », fait savoir Elvis Gouza, président du réseau.
Selon lui, en Côte d’Ivoire, précisément dans les agglomérations comme Abidjan, capitale économique de notre pays, il est très rare de parcourir cinq (5) à dix (10) kilomètres sans voir un dépôt d’ordures ménagères.
Aussi, il précise qu’en raison de la saison des pluies, tous les déchets solides, notamment les plastiques, se retrouvent dans l’océan.
« Le plastique, on en produit des tonnes pour fabriquer divers objets : des sacs, des bouteilles, des emballages, qui sont vite jetés. Une partie de ces déchets est abandonnée par terre, dans la rue ou la nature. Dans certains pays, les déchets plastiques mis à la poubelle sont stockés dans des décharges à ciel ouvert », a-t-il indiqué.
Si ces déchets atterrissent dans des rivières, qui les emportent jusque dans les océans, il n’en demeure pas moins que la pollution plastique des océans, est aussi causée par la pêche.
Pour lui, il est donc important de ne pas laisser traîner les déchets plastiques dans les rues. Au-delà de l’incivisme, il s’agit d’un véritable fléau environnemental qui présente un impact négatif sur la biodiversité. Ces déchets se retrouvent partout, jusqu’à atteindre des zones lointaines et moins visibles comme le fond des océans.
En outre, il n’a pas manqué d’appeler le Gouvernement de Côte d’Ivoire à reprendre la lutte contre la pollution plastique, qui avait débuté avec l’instauration du décret n°2013-327 du 22 mai 2013 portant interdiction de la production, de l’importation, de la commercialisation, de la détention et de l’utilisation des sachets plastiques.
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