Cette initiative a pris la forme d'une série de rencontres et d'ateliers, réunissant des journalistes afin de souligner l'importance d'une couverture médiatique plus autonome et plus responsable sur les questions climatiques, en particulier dans un pays où il y a des impacts du changement climatique tels que la dégradation et la pollution.
Soumahoro Elisabeth, présidente d'une ong locale a souhaité que les journalistes utilisent leur plume de plusieurs manières afin de faire entendre leur cri de cœur.
«Au plan national, il faut sensibiliser les populations sur l'idée de la gestion d'un environnement. C'est à travers vous, les médias, que nos voix seront entendus » a-t-elle indiquée.
Elle poursuit par la suite en précisant que l'Afrique est le continent qui est le plus affecté face aux changements climatiques et incite les industrielles à financer leur projet de lutte contre celle-ci.
En outre, une déclaration de la caravane dénonce le fait que 55 % des financements accordés aux États fragiles et touchés par des conflits en Afrique l'ont été sous forme de prêts et d'autres formes de financement de la dette, ce qui ne fera qu'aggraver l'endettement des États fragiles. Le Nigeria a reçu la plus grande part des financements climatiques générateurs de dette (95 %), suivi par le Cameroun (87 %) et le Burkina Faso (57 %). En 2022, 13 des 20 FCAS africains (65 %) présentés dans l'étude présentaient un risque élevé de surendettement ou étaient en situation de surendettement.
Après la mairie d'Adjamé à Abidjan, la coalition ivoirienne de la justice climatique ira dans d'autres villes telles que Séguéla, Grand-Bassam, Aboisso, Korhogo, Soubré et Bouaflé pour continuer sa lutte.
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