Avec pour objectif de mettre en œuvre les nouvelles orientations et stratégies pour impacter les populations, le projet vise à accroître la capacité d’adaptation et de résilience des communautés locales. Plus particulièrement, les femmes et les jeunes des régions côtières et insulaires de la Côte d’Ivoire, face aux effets du changement climatique.

« C’est un projet féministe mais qui touche aussi toutes les franches de la population, mais principalement les femmes, qui sont le maillon faible au niveau des effets liés au changement climatique », a fait savoir Aristide Romaric Goné, coordonnateur national du projet en Côte d’Ivoire.

Par ailleurs, il explique que des axes majeurs ont été élaborés pour mieux mener les actions de lutte. Ce sont entre autre, renforcer la participation et l’influence des femmes rurales et des jeunes, dans les espaces de gouvernance de la biodiversité et l’action climatique. Aussi, réhabiliter les écosystèmes dégradés et aider à développer des activités génératrices de revenus.

« Cette rencontre s’inscrit dans le cadre d’une stratégie de partenariat pour le climat, qui est un financement que le Canada offre aux organisations locales et canadiennes, pour élaborer des processus de changement climatique », a souligné Christian Gour, conseiller politique à l’Ambassade du Canada en Côte d’Ivoire.

Pour sa part, Marcel Yao, directeur de la Coopération internationale et de la Mobilisation des financements du ministère de l’Environnement, du Développement Durable et de la Transition Ecologique, représentant le ministre Jacques Assahoré, s’est félicité de cette rencontre qui selon lui, s’inscrit dans la vision du gouvernement et dans l’adaptation des femmes en milieu rural.

Il n’a pas manqué d’exprimer sa gratitude aux différents partenaires, accompagnant ce projet.

Ce 2è atelier régional va également permettre aux participants venus de la sous-région ouest africaine, de présenter des activités réalisées sur la période allant d’octobre 2023 à mi-avril 2024.

Leurs présences en Côte d’Ivoire va les conduire à Adiaké, Grand-Bassam, Jacqueville et Grand-Lahou, des villes impactées par le changement climatique.

Démarré le 1er avril 2023, le projet Action Climatique Féministe - Afrique de l’Ouest, est piloté par les organisations Solidarité Union Coopération Canada (SUCO) et Inter Pares, avec le financement d'Affaires mondiales Canada. Il s’achève, le 31 mars 2026.